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Quelques dates :

1992 : adhésion au Centre d'Entraide Généalogique de France
1995 : nomination au poste de Rédacteur-en-chef de "La France généalogique"
1996 : élection au Conseil d'Administration
2000 : nomination au poste de Secrétaire Général

Madame Poincaré, un Secrétaire Général, à quoi ça sert ?
Que fait un Secrétaire Général ? tout ce que ne font pas les autres! On pourrait dire qu'il est la roue de rechange de la charrette, mise à contribution dès qu'une autre roue ne fonctionne pas.

Il s'agit également de coordonner ces quatre roues et de voir ce dont elles ont besoin, afin qu'elles tournent toutes en même temps et dans le même sens.
Concrètement, pourriez-vous nous indiquer quelques unes des tâches que vous assumez ?
Le courrier occupe la majeure partie de mon temps, aussi bien à l'arrivée, avec la distribution aux différents responsables (président, trésorier, recherches à Paris, questions / réponses, etc.), qu'au départ puisqu'en une année j'ai envoyé 605 lettres !
Vient ensuite l'organisation des journées ponctuelles : notre Cinquantenaire au Sénat bien sûr, mais plus régulièrement les assemblées générales, les cours de formation, les conférences - au profit de mutuelles, de communes, d'autres centres de généalogie, etc. -, les congrès nationaux (Brest, Marseille, Limoges et maintenant Mâcon), les biennales et les expositions.
Reste le travail pour "La France Généalogique", dont je suis le rédacteur en chef. Responsable des vingt pages de la "Revue de Presse", je lis quatre-vingt revues de généalogie tous les trimestres afin de relever les patronymes pour lesquels au moins deux générations sont mentionnées, à n'importe quel siècle.

Ainsi, le C.E.G.F. apporte tous les trimestres sur un plateau à ses adhérents 1600 patronymes (!). C'est un travail énorme, qui me permet aussi de prévenir personnellement les adhérents lorsque je trouve un patronyme qui les intéresse. Ce qui prouve bien que ceux-ci ont tout intérêt à faire connaître leur travail, soit en venant rue de Turbigo, soit en nous écrivant.


A noter que je ne lis pas uniquement les renseignements généalogiques, mais aussi les éditoriaux, les compte-rendus de réunions, bref tout ce qui peut nous apporter des idées, des suggestions que je soumets ensuite au président.

Pour notre revue également, il y a la collecte des documents, la rédaction des nouvelles des services et, parfois, d'articles quand nous sommes en manque.

Enfin, en ce moment, je frappe à beaucoup de portes pour obtenir de la publicité. En même temps, je fais de la recherche de mécénat ou de "sponsoring".

Le Secrétaire Général n'est-il pas également le "bras-droit" du Président ?

J'apprécie beaucoup mes rapports avec Yves Thomas. Nos journées commencent presque toujours par un coup de téléphone : résumé de nos actions, décisions à prendre, préparation, etc.

Sans parler d'autres rapports indispensables (et sympathiques) avec la Fédération Française de généalogie, la Bibliothèque Généalogique, les autres associations, etc.


Note du transcripteur : Françoise Poincaré passe pudiquement sous silence les tâches bassement matérielles mais qui prennent du temps : achat de matériel, préparation des salles de réunion pour les associations que le C.E.G.F. reçoit, affichage, etc. Qui a parlé des 35 heures ?